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Paul Van Lerberghe

 

 

Biographie de l'auteur

   

Paul Van Lerberghe est né près d'Anvers en Belgique. Il y vit encore, avec sa femme et ses 4 enfants, mais a perdu son cour en France. Dès que possible il passe son temps libre dans les environs de Béziers. Pendant ses études d'ingénieur il commence à écrire des poèmes et des histoires. Il n'arrive à mettre ses pensées sur page qu'en utilisant la langue française. Cette obsession pour ce langage et sa passion pour la poésie a abouti à un premier recueil qu'il aimerait voir éditer. En ce moment, il termine un premier livre.

 

pour contacter Paul Van Lerberghe :  paul@vanlerberghe.be

________________

 

4 poèmes de Paul Van Lerberghe extraits de son recuil : divertissement du Bleuâtre

 

LE PETIT-DEJEUNER,

Dans un bistrot,

De la rue Foucault,

Sous un ciel paisible,

Je faisais simples

Rêveries de toi, devant

Une tasse de café,

Solennellement basées

Sur le lait tournant,

Qui faisait des guirlandes,

Animées par mon croissant,

Dans ce noir liquide.

 

___________________

LE MAQUILLAGE MATINAL,

Des tranches de jambon,

Et une boîte de savon.

Devant son miroir

Pour son maquillage

Et un peu pour son espoir,

Qu'elle refait son visage

Avec de la lotion pour bébé

Et du pastel paupières pour nuancez.

Des tranches de jambon,

Et une boîte de savon.

Son soutien-gorge sans couture,

De cent pour-cent coton,

Tienne ces seins levés.

Des tranches de jambon ;

C'est con !

Mais c'est pour rester belle.

Elle a pour sa troisième aisselle

Un protège-slip,

Mince, discret et invisible à porter

Sous ces vêtements ajustés.

Et qui s'adapte au fond du slip

Avec trois bandes antidérapant,

Contre ces petits accidents.

Mais elle pleure !

Parce que c'est l'heure

Du maudit jambon

Et du meilleur savon.

 

 

___________________

I 

Vous savez, Monsieur, ...

 

... Elle était une vénus anadyomène,

Avec le rire qui jouait sur son visage

Et du sable fin dans ces mains,

Quand elle apparaissait sur mon plateau de tournage.


II

  

Elle était une fille, simple et claire,

Née du sein de la terre

Qui doucement m'embrassait

De ces lèvres humides au goût parfait.

 

 

Tout, pour que lentement je soulèverai

Mes paupières vers elle

Et y verrai la lumière éternelle,

Qui la pâle fleur de mes yeux touchera.


III

 

Avec un rire comme l'aurore,

Qui doucement fuit

Sur le tapis de fleurs sonores,

Qui doucement s'essuie

A travers des airs chauffants

Du soleil levant.


IV

  

Tout s'y mêlait en une chanson

Qu'elle parolait à voix de sirène,

Rythmée par l'eau de la fontaine,

Embaumant l'air qui l'amenait.

 

 

Et en chantant sa douce chanson

elle riait !

 

Puis, toute divine et de pleine grâce,

Elle jetait son sable fin

Pour que je ne la dépasse,

Mais l'emmenait sur mon unique chemin.


V

  

Et j'ai senti, comme une ironie

Son rire qui déchirait mon sein

Et expulsait mon atrophie.

 

...

 

Et puis, Monsieur, je !

Et puis, je ...

... Vous savez, Monsieur

Vous savez, le cour, Monsieur,

Il a craqué pour elle.

 

___________________

MON PAYS,

  

J'ai souvent ce senti

D'être né dans le faut pays.

De se trouver parmi des inconnus,

Qui sont les ami(e)s des temps perdus.

J'y connais tous les chemins,

Et les petites routes cachées,

De ce plat pays qui est le mien.

Et qui néanmoins dans mon souvenir restera

Ce pays étrange où je vivais !

 

 

 

 

 

 

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