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Jeanne Bresciani

 

Les vestiges de Janvier de Jeanne Bresciani

Le narrateur principal, Giambattista Bellingeri, homme d'une soixantaine d'années et romancier connu sous le pseudonyme de Janvier, revient à Rome où il a séjourné quelques années auparavant, à La Villa Médicis, afin de retracer l'histoire de ses amis disparus : Charles Janvier et Vanina Ventiseri. Charles vient de mourir et Vanina, depuis quelque temps, n'a plus donné signe de vie. Entre ces deux personnages a eu lieu, en 1986, une liaison tragique, que Giambattista va tenter de reconstituer.

Cependant, en écrivant leur histoire, c'est aussi son propre passé douloureux qu'il va livrer. Ainsi sera-t-il confronté à une réalité dépassant ses propres fictions. Tous les vestiges mémoriels d'une vie, les vestiges de l'enfance, les événements marquants ou mineurs, les citations d'auteurs, les réflexions personnelles, les amours perdues, les non-dits, les drames, les secrets de famille.Tous ces fragments vont se rassembler peu à peu sous sa plume sensible et poétique, à la manière d'un vaste puzzle, confrontant également, à travers le choix d'un mode narratif particulier, celui qu'opère la mémoire, les correspondances qui se tissent entre réalité et fiction. Dans cette entreprise, l'écriture devient d'abord une évocation (au sens d'évoquer les morts) puis une opération magique de résurrection.

Elle consiste pour le narrateur à ressaisir dans l'épaisseur des mots les événements d'une vie et tracer non seulement la ligne d'un destin mais aussila formule d'un sens.

Avril 2005

 

Les vestiges de Janvier deJeanne Bresciani

Roman , collection "Pierres écrites"

Editions Pétra, 12 rue de la Réunion, 75012 Paris

 

Extraits

Charles est mort, l'an passé, en avril. Charles Janvier Je l'imagine encore là, présent, devant moi, debout dans cette pièce, absorbé par ce qui, en lui, demeurait une écriture secrète, rigide dans ses vêtements sombres, un peu voûté, se tenant toujours à une certaine distance de l'interlocuteur du moment - moi en l'occurrence - ou lisant par-dessus mon épaule, d'un regard étréci de myope, la phrase que je viens d'écrire : "Très drôle, vraiment", aurait-il grimacé dans sa moustache de chat étique, le poil fréquemment hérissé par des propos que d'autres auraient jugés sans importance, conjurant d'une antiphrase l'obscure répulsion que lui inspiraient d'ordinaire les calembours faciles, en particulier ceux qui se jouaient de son nom. Sans doute aurait-il ajouté,comme pour lui-même, en un soupir : "Avril est un mois cruel"... (début)

 

Quelques passages relevés dans la presse : 

"La créativité narrative et la densité extrême de l'écriture de Jeanne Bresciani rendent palpable chaque tension, font sentir l'importance des décors, le poids des atmosphères. Elle cadre au plus près ses personnages, les pousse à démêler l'écheveau, les débusque dans le labyrinthe de leurs pensées. Jusqu'à l'âme 
(Corse hebdo du 27/12/2004. Éliane Marchi)

"Avec les "vestiges de Janvier", Jeanne interprète un solo magistral, à la fois pathétique et brillant. 
(Dominique Mondoloni.
Corse-Matin)

"Un très beau roman que celui de Jeanne Bresciani. Un roman exigeant, absolu, sans concessions aucune à la moindre facilité d'écriture. Imprégné d'une culture qui émerge d'un continent que l'on croit souvent englouti. Un roman, certes baroque, mais dont la langue est toute de concision et de litote" (Angèle Paoli. Terres de femmes)

"Ce texte ressemble à une complainte qui se perd dans la nuit des temps. L'héritage de la mémoire, intemporel, le poids du souvenir, les secrets à ne jamais briser, les amours effacées, l'errance éternelle de personnages qui se cherchent et ne se trouvent pas. Nulle part. Une écriture dense, mêlant puissance et poésie, que je vous invite chaleureusement à découvrir" 
(Sahkti. Zazieweb et Critiques libres.com)

 

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Mars 2004

Jeanne Bresciani a écrit un premier roman et est à la recherche d'un éditeur. Voici les quelques lignes qu'elle nous adresse pour se présenter et nous donner envie de lire son roman.

"Je suis née près de Bastia, en Corse en 1949. Mon premier ouvrage "Affriques" a été publié en 1981 aux éditions Tierce. Le dernier en date "Deux, rue de la marine", écrit en collaboration avec ma sour Hélène Bresciani, édité aux éditions "les Vents contraires" a connu dès sa parution en 1999, un succès local et régional. Prix du livre corse de langue française en 2000, il s'est vendu à quelques milliers d'exemplaires. A la suite de ce succès j'ai été "l'invitée d'honneur" au Château-St-Ange à Rome, en septembre 2002, pour des lectures dans le cadre des "journées du patrimoine" : J'y ai lu des fragments de cet ouvrage et d'autres du nouveau texte que j'étais en train d'écrire "Les vestiges de Janvier" dont l'action se passe à Rome. 

Je vous livre à ce sujet quelques lignes du synopsis :

  "Le narrateur principal, romancier d'une soixantaine d'années, connu sous le pseudonyme de Janvier, revient à Rome, sur les traces de son passé, car il fut résident à la Villa Médicis. Il va tenter, à l'aide de notes, de carnets, de lettres, de confidences de retracer, dans cette ville, l'histoire de ses amis disparus Charles et Nina, mais à travers leur évocation tragique c'est sa propre histoire qu'il retrouve, et c'est principalement cet entrecroisement d'écritures, de voix, de tonalités différentes ou de "correspondances" qui se tissent entre réalité et fiction qui font l'intérêt du récit"...

Je me définis moi-même comme l'écrivain des "Figures de l'absence". Père défunt, amours passées, amis disparus, tous les fantômes qui vivent dans ma mémoire, prennent sur la page "Le voile noir de l'encre", investis alors d'une vie pérenne..."

Jeanne Bresciani 

 

 

 

 

 

 

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