La Grande Librairie du 7 février : Jean-Christophe Rufin, Raphaël Enthoven, Nathalie Azoulai, et Raphaël Gaillard

Lors de la Grande Librairie du Mercredi 7 février, Augustin Trapenard reçoit : Jean-Christophe Rufin, Raphaël Enthoven, Nathalie Azoulai, et Raphaël Gaillard.

Dans son roman, « D’or et de jungle » (Calmann-Levy), Jean-Christophe Rufin imagine un monde où les grands patrons du numérique s’emparent, après un coup d’État, du Sultanat de Brunéi, pays d’or (noir) et de jungle. Ce grand roman d’aventure contemporain met en scène à la fois le basculement d’un pays et le parcours d’une femme, habitée par un irrépressible goût de l’action, de l’interdit et du danger. L’écrivain déploie ici son expérience internationale et sa capacité à saisir les enjeux de demain.

Raphaël Enthoven, lui évoquera « L’esprit artificiel » (L’Observatoire) : Dans une ère où l’intelligence artificielle (IA) semble repousser les frontières du possible, le philosophe nous interpelle sur les limites éthiques. Il démonte l’illusion selon laquelle une IA pourrait philosopher et pourquoi une machine, aussi sophistiquée soit-elle, ne saurait se substituer à la profondeur de la pensée humaine.

Nathalie Azoulai, publie « Python » (POL). La romancière raconte sa plongée dans le monde des codeurs. Un univers qui lui est totalement inconnu et dont elle souhaite comprendre les rouages, puisqu’aujourd’hui les machines du monde tournent grâce à des programmes informatiques qu’on appelle le code.

Dans cette autofiction, elle raconte sa fascination pour le « nouveau monde » informatique, son langage, la puissance et la jeunesse qui lui sont associées. L’enquête se fait progressivement plus intime et trouble, jusqu’à révéler une autre séduction.

Dans « L’homme augmenté » (Grasset), Le psychiatre et chercheur en neurosciences Raphaël Gaillard montre que l’intelligence artificielle, née en imitant notre cerveau, a toutes les raisons de s’hybrider avec notre propre intelligence. Le défi n’est pas de rivaliser avec l’IA mais de réussir cette hybridation. D’ores et déjà, les interfaces cerveau-machine permettent à un homme paralysé de marcher ou de transmettre ses pensées. Demain nous utiliserons l’IA comme nous utilisons nos smartphones, partout et tout le temps. Faut-il en avoir peur ? Comment nous préparer à cette nouvelle ère ?