Des hommes possibles de Pauline Klein 

« Des hommes possibles » est le cinquième roman de Pauline Klein.

C’est l’histoire d’une narratrice qui s’est réfugiée dans une maison bourguignonne qu’elle s’est achetée avec les droits de son dernier ouvrage.

Durant une année passée dans cette modeste maison d’un village perdu, avec pour compagnie des voisins, des amants, deux enfants,  et le vieux journal intime de son père, la narratrice va tenter de comprendre quel mystère se cache derrière son besoin d’approcher d’autres vies pour donner une identité à la sienne. 

Cette quadragénaire séparée du père de ses deux enfants a acquis cet endroit avec l’espoir d’y «enclencher la nouvelle vie ». Fille d’un homme flottant, dont sa mère s’est tôt séparée et qui est mort quand elle avait 8 ans, elle a grandi dans un foyer où elle ne ressemblait à personne, pas même à sa demi-sœur adorée, Valentine (« Ma sœur, c’est elle qui fait mon monde. Elle est la preuve de mon existence sur terre. C’est elle qui lutte ­contre mon propre oubli, me distingue des autres et consigne ce que je suis, ai été. »).

Séduite par des hommes aussi différents qu’Aram, réparateur de Vélib’, Paul, un jeune homme rencontré sur une application, ou Gaël, un attaché parlementaire, elle expérimente autant de façons d’être que d’aimer. 

Les objets de la maison se montrent hostiles : le poêle, supposé remplacer le chauffage manquant, refuse de marcher tout au long de l’hiver. Les habitants de Sassy lui rappellent qu’on n’arrive pas dans un village en conquérant, moins encore peut-être quand on est une femme seule. La narratrice découvre aussi des usages, dont certains sont, littéralement, des « servitudes », à l’image du droit de passage sur son terrain dont son voisin bénéficie.

Comment faire vivre les espaces que l’on investit avec les fragments de son passé ? Comment savoir avec qui passer le temps qui reste ?  Comment vivre les promesses des jours qui viennent ?… Pauline Klein nous questionne avec beaucoup d’élégance et d’ironie mélancolique.

Pascal Ito © Flammarion

Revue de presse 

« Tout en délicatesse, Pauline Klein ébauche une figure de femme libérée des postures, y compris de celle de l’autosuffisance. Un roman sagace et profond. »

  Solange Bied-Charreton  – Marianne


Il y a dans ce texte et dans son style une simplicité apparente qui, à l’image du dépouillement de la maison, dissimule des recoins emplis de mystères. Ils offrent une intrigante densité à Des hommes possibles.

Raphaëlle Leyris – Le Monde


« Avec une écriture tout en nuance, Pauline Klein fait de son nouveau livre une réflexion sur l’identité, les espaces que l’on habite et les relations que l’on tisse »

Virginie Bloch-Lainé  –  AOC


Comment faire vivre les espaces que l’on investit avec les fragments de son passé et les promesses des jours qui viennent ? Comment savoir avec qui passer le temps qui reste… Pauline Klein s’interroge sur l’identité des lieux

Olivier Mony – Sud Ouest

En savoir plus