« Ceux du lac » de Corinne Royer

Corinne Royer publiera « Ceux du lac » (Seuil) le 19 août.

Après  « M comme Mohican » (Héloïse d’Ormesson, 2009), « La Vie contrariée de Louise » (Héloïse d’Ormesson, 2012, prix Terre de France / La Montagne),  « Et leurs baisers au loin les suivent » (Actes Sud, 2016) et « Ce qui nous revient » (Actes Sud, 2019), et « Pleine terre » (Actes sud, 2021), lauréat du Prix du livre engagé pour la planète, nous sommes très heureux de pouvoir découvrir à la rentrée son sixième roman.

D’autres nouvelles sur « Ceux du lac » ,  fin aout et en septembre

Quatrième de couv

Un père veuf et solitaire, une fratrie de six, un vieux chien nommé Moroï. À quelques kilomètres du centre-ville de Bucarest, les Serban habitent une cabane au bord d’un lac où la nature a depuis longtemps repris ses droits. Sasho, Naya et leurs frères grandissent en toute liberté, assumant le choix âpre et singulier d’une vie en marge. Jusqu’au jour où les autorités, pour créer une réserve naturelle, les somment de quitter ce coin d’eau et de terre. Face à l’hostilité du monde, reste alors une ultime promesse, lumineuse : celle faite par Sasho à sa petite sœur Naya de marcher sur les traces des bisons des Carpates.

Inspiré d’une histoire vraie, Ceux du lac raconte l’impossible adieu d’une famille tsigane à un royaume désormais interdit. Au cœur des contradictions de la Roumanie contemporaine, l’auteure interroge notre rapport au vivant et explore le cynisme d’une époque qui expulse au prétexte de préserver.

Convoquant tour à tour le réalisme et l’onirique, le burlesque et le tragique, la poésie et le folklore, Corinne Royer écrit un roman brûlant, porté par un amour profond de la nature et des mots, qui bouscule notre lien à l’autre et au sauvage.


Sur son mur Facebook, Corinne Royer nous présente son  nouveau roman :

« Cette petite fille et sa plume (que j’adore !) viendront se poser sur les tables des libraires le 19 août.

Dedans, il y aura : Un lac au milieu d’un delta de 200 hectares à seulement 6 kilomètres du centre-ville de Bucarest, une cabane, une fratrie de six et un vieux chien à la mâchoire de vampire, tante Marta qui n’est pas vraiment une tante, Mémé Zizi et sa nostalgie des années communistes, une sorcière aux étranges sortilèges, Andrei qui a la méchanceté dans la peau, le Français dont la mémoire a foutu le camp, de vieilles légendes et des spectres qui trainent, une mère défunte incarnée en un grand oiseau noir, des loutres, du sauvage à foison, des promesses, l’appel des bisons quelque part dans les Carpates, des livres, des poètes, du sacré et du profane, des histoires d’amour contrariées, des liens du sang réinventés… et puis, parce qu’il est parfois nécessaire de réenchanter le réel, un peu d’ecstazy et beaucoup, beaucoup d’alcool de prune… »

Corinne Royer


Corinne Royer

 Corinne Royer vit entre les hauts plateaux du Parc naturel régional du Pilat, près de Saint-Étienne, et l’Uzège. Après avoir dirigé une agence de communication et réalisé des documentaires dans les domaines de l’humanitaire et de l’environnement, elle se consacre à l’écriture.

Portrait © François Giraud