Un roi sans divertissement Jean Giono

Lien vers l’auteur

A la fin de la seconde guerre mondiale, Jean Giono avait été interdit d’édition par le Comité national d’épuration en raison de son pacifisme et  des interviews qu’il avait accordées à certains journaux pro-allemands pendant la guerre. Un roi sans divertissement est le premier texte qu’il  publie après la guerre.

Giono l’a écrit en 1947 alors qu’il était en panne d’inspiration lors de la rédaction du Hussard sur le toit ( ce dernier sera publié en 1951) 

Il a publié Un roi sans divertissement en 1947

Résumé du roman

Le récit se situe dans un petit village des Alpes, au milieu du dix-neuvième siècle.

Dans ce  village, des jeunes gens disparaissent mystérieusement.  Arrive alors  Langlois, un capitaine de gendarmerie qui se passionne pour cette affaire.

Un des habitants du village aperçoit un étranger sous un hêtre gigantesque, à l’endroit même où il cache les corps de ses victimes.

Il poursuit le meurtrier de l’autre côté de la montagne mais c’est Langlois, le capitaine de gendarmerie,  qui prend la relève et suit l’assassin  jusque chez lui. Il l’abat sans jugement puis disparaît.

Un an plus tard, Langlois revient  au village et organise, avec les habitants, une battue au loup dans la montagne enneigée. A l’issue de cette battue, il tue solennellement le loup de deux balles dans le ventre, réitérant ainsi les mêmes gestes que lors de la mise à mort de l’assassin, un an plus tôt.

Il s’installe au village et se lie d’amitié pour Saucisse, une tenancière d’auberge pittoresque, M. et  Mme Tim, des châtelains voisins, ainsi que le procureur de Grenoble, un homme austère.

Il charge alors Saucisse, sa confidente, de lui trouver une femme. La tenancière d’auberge lui présente  Delphine,  une jeune et jolie villageoise qu’il épouse.

Mais Langlois continue de s’ennuyer.  Il est sans cesse  tiraillé entre la générosité et la violence. Il  oblige ainsi une villageoise à égorger une oie et contemple le  sang sur la neige. 

L’ennui et l’attrait du sang auront raison de lui : il se suicide en fumant un pétard de dynamite.

Source bibliographique

Le Robert des Grands Ecrivains de langue française
50 romans clés de la Littérature française de Jean-Claude Berton, ( Hatier)
Kléber Haedens  Une Histoire de la Littérature française, Grasset 1970
Dictionnaire des Grandes Oeuvres de la Littérature française, Jean-Pierre de Beaumarchais, Daniel Couty (Editions Larousse)