Prisonnier des nazis, Monsieur B., en dérobant un manuel d’échecs, a pu, à travers ce qui est devenu littéralement une folle passion, découvrir le moyen d’échapper à ses bourreaux. Libéré, il se retrouve plus tard sur un bateau où il est amené à disputer une ultime partie contre le champion Czentovic. Une partie à la fois envoûtante et dérisoire… Quand ce texte paraît à Stockholm en 1943, Stefan Zweig, désespéré par la montée et les victoires du nazisme, s’est donné la mort l’année précédente au Brésil, en compagnie de sa femme. La catastrophe des années quarante lui apparaissait comme la négation de tout son travail d’homme et d’écrivain. Le joueur d’échecs est une confession à peine déguisée de cette désespérance.
En savoir plus
- Une étude du Joueur d’échecs de Stephan Zweig sur le site de l’Académie de La Réunion
- Une étude du Joueur d’échecs de Stephan Zweig par Véronique Delarche, professeur à Lyon
Source bibliographique
Le Joueur d’échecs de Stefan Zweig (Editions Le Livre de Poche)