Pierre Eugène Drieu la Rochelle ( 1893-1945)

Introduction

Pierre Drieu la Rochelle est né en 1893 à Paris. Il fut très proche un temps de Dada et des surréalistes, ami d’Aragon et de Malraux, poète, romancier, critique et essayiste brillant, directeur de La Nouvelle Revue Française, de décembre 1940 à juin 1943.

Ancien combattant de la Grande guerre, dandy et séducteur, européiste avant la lettre, socialisant, puis fascisant, il fut de toutes les aventures littéraires et politiques de la première moitié du XXe siècle, et s’engagea en faveur de la Collaboration durant l’Occupation de la France par l’Allemagne nazie.

Ses œuvres majeures sont Le Feu follet, Rêveuse Bourgeoisie et Gilles.

Au-delà de ses compromissions politiques qui ont conduit à sa perte, il reste un des témoins majeurs du désarroi affectif et sexuel qui domine la sensibilité européenne depuis un siècle, avec le bouleversement politique provoqué par la Grande Guerre et la disparition des repères intellectuels et moraux traditionnels. 

En octobre 1934, il publie l’essai Socialisme fasciste, et se place dans la lignée du premier socialisme français, celui de Saint-Simon, Proudhon et Charles Fourier. Ces textes sont échelonnés de 1933 à 1934. Tout cela le conduit à adhérer en 1936 au Parti populaire français, fondé par Jacques Doriot, et à devenir, jusqu’à sa rupture avec le PPF au début de 1939, éditorialiste de la publication du mouvement, L’Émancipation nationale. Parallèlement, il écrit ses deux romans les plus importants, Rêveuse bourgeoisie et Gilles. Il est membre du Comité de direction de l’Association du Foyer de l’Abbaye de Royaumont. 

À partir de 1943, Drieu La Rochelle, revenu de ses illusions, qu’il expose d’abord dans L’Homme à cheval, une fable sur les rapports entre l’artiste et le pouvoir, puis dans Les Chiens de paille, où il se représente sous les traits d’un ancien anarchiste nommé Constant, ses préoccupations se tournent vers l’histoire des religions, en particulier les spiritualités orientales. Dans un ultime geste de provocation, il adhère pourtant de nouveau au PPF, tout en confiant à son journal secret son admiration pour le stalinisme qu’il compare au catholicisme. Dans ce même journal, il n’évoque pas certains aspects de sa vie privée comme le fait qu’il soit devenu, à la demande de Josette Clotis, la compagne d’André Malraux, le parrain d’un de leurs deux enfants.

À la Libération, il refuse l’exil ainsi que les cachettes que certains de ses amis, parmi lesquels André Malraux, lui proposent. Il tente de se suicider le 11 août 1944 avec du luminal, puis fait une seconde tentative quatre jours plus tard en s’ouvrant les veines. Après deux tentatives manquées, il se donne la mort le 15 mars 1945 en avalant du gardénal. Lucien Combelle a été un des derniers témoins de son suicide. Drieu est enterré dans le vieux cimetière de Neuilly-sur-Seine.

Source bibliographique : geneanet.org & lisez.com

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