Alalettre
A+ A-


Actualité aLaLettre

2015-2018   2012-2014   2010-2012   2009   2008   2007   2004-2006   2002   2001   2000

Le 21 ème salon du livre

L'Allemagne est le pays invité d'honneur au Salon du livre de Paris qui se tiendra du 16 au 21 mars.

52 auteurs seront présents sur le pavillon officiel allemand - dont le Prix Nobel de littérature 1999 Günter Grass et une nouvelle vague de jeunes écrivains berlinois.

logosalon.gif (10113 bytes)
Le site du salon du Livre

Le Salon du Livre à l’ère numérique

Le Salon du Livre confirme son intérêt pour les nouvelles technologies. Dans le cadre du Salon se tiendra, du 16 au 18 mars, le premier sommet européen autour de l’édition numérique : eBook Europe 2001. Réservé aux professionnels et sur inscription uniquement, 500 auditeurs participeront à un cycle de conférences qui traitera de toutes les questions relatives à l’édition numérique, depuis la numérisation des contenus jusqu’à leurs ventes en format électronique.

Le dossier spécial sur Le salon du Livre réalisé par le journal Libération

Sarah Bernhardt, la Divine

Une exposition a eu lieu en février à la Bibliothèque Nationale, 56, rue de Richelieu, Paris 2ème et deux ouvrages , l'un d´Anne Delbée (Le Sourire de Sarah Bernhardt ,Fayard, 440 p, 145 F) , l'autre de Claudette Joannis   (Sarah Bernhardt, reine de l'attitude, Payot, 236 p, 120 F ) rendent hommage à la Divine.

sarah theodoré.jpg (11036 octets)
Sarah Bernhardt dans Théodora sarah000.jpg (34701 octets)

A Sarah Bernhardt, une jeune actrice demandait :
-  Comment se fait-il que vous ayez le trac, moi je ne l'ai pas ?
Et Sarah Bernhardt de répondre :
-  Vous verrez quand vous aurez du talent.

Isabelle Adjani est Marguerite Gautier

Dirigée par Alfredo Arias, Isabelle Adjani, après 17 ans d'absence au théâtre, revient sur scène jouer Marguerite Gautier dans La Dame aux camélias, d'après Alexandre Dumas fils. Un rôle qu'elle endosse à merveille après Sarah Bernhardt, Vivien Leigh ou encore Greta Garbo.

adjani2.jpg (6925 bytes)

La Dame aux camélias, de René de Ceccatty, d'après le roman d'Alexandre Dumas fils. Mise en scène : Alfredo Arias. Avec Isabelle Adjani, Yannis Baraban, Aurore Clément, Marylin Even, Didier Flamand, Thibault de Montalembert, François-Xavier Noah, Nicolas Struve, Anne Suarez et Per Tofte.

Théâtre Marigny-Robert-Hossein, Carré Marigny, Paris 8e.
Tél. : 01-53-96-70-00.
Du mardi au samedi, à 20 h 30 ; samedi et dimanche, à 16 heures. De 70 F à 350 F . Jusqu'au 25 janvier 2001.

adjani3.gif (5749 bytes)

Le rêve à théâtre ouvert d'Isabelle Adjani

Alfredo Arias : " Je respire encore, je marche normalement, ou presque ! Je ne pensais pas avoir jamais une telle chance de passer dans la profondeur du mélodrame. Le texte a des nuances oniriques, cauchemardesques même, il invente des voix intérieures, il multiplie les développements sans jamais oublier le noyau central : la passion sensuelle de Marguerite et d'Armand. Avec Isabelle, nous avons pu rassembler des gens avec qui on pouvait s'oublier dans le travail. On ne peut rêver le théâtre que dans une troupe de rêve. "

" J'ai écrit le rôle de Marguerite pour Isabelle Adjani, ajoute René de Ceccatty. Il lui ressemble par son intelligence, son émotion, le désir mythique qu'elle suscite, et cette manière de se sentir poursuivie contre quoi luttent l'actrice, comme le personnage. Sans elle, sans la stimulation de plusieurs de ses rôles, comme Adèle h. ou Camille Claudel, je n'aurais jamais pu écrire une telle pièce. Alfredo et moi étions d'accord pour considérer qu'Isabelle Adjani est un personnage de fiction exceptionnel. "

Tiré de l'article d'Olivier Schmitt ( Le Monde daté du jeudi 19 octobre 2000) :
Lire l'article complet d'Olivier Schmitt

La rareté d'Adjani

.... Il y a un point où Adjani et son héroïne, Marguerite Gautier, se rapprochent : ce sont deux femmes qui ne s'aiment pas, en guerre avec elles-mêmes; tel est l'amour-propre. C'est une idée de soi qui va au-devant du blâme et qui se rit du qu'en-dira-t-on. Elles semblent dire: "Je sais bien ce qu'on pense de moi." Jamais l'éloge ne leur suffit. C'est un amour malheureux. Ange ou chipie? On s'en fiche dès lors qu'Adjani-Marguerite convertit sa névrose, ses faiblesses, en présages, en précarité rêveuse, dans la griserie aberrante d'une allure et d'un style....

Tiré de l'article de Frédéric Ferney publié dans le Figaro Quotidien du jeudi 26 octobre, page 33
Lire l'article complet Frédéric Ferney

Adjani Incandesente

Proche ( à un mètre du premier rang qui pourrait la toucher, elle joue, à même le sol, sur le rebord des planches) et lointaine à nous désespérer ( elle agonise seule, en ses draps chiffonnés), elle vibre ... d'une passion continue jamais contenue. Evoluant d'une pâleur immaculée au livide cadavérique, mêlant des éclairs de tendresse aux éclats de la tristesse, Isabelle sublime de vertige.

Henry-Jean Servat - Paris Match du 2 Novembre 2000

Cymbeline de Shakespeare

Cymbeline de Shakespeare, traduction de Jean-Michel Déprats, mise en scène de Philippe Calvario.

Du 14 novembre au 10 décembre 2000 au Théâtre Nanterre-Amandiers
Tél : 01 46 14 70 00

Ancien assistant de Patrice Chéreau pour Henri VI et Richard III, Philippe Calvario, 27 ans, se voit confier par Jean-Pierre Vincent la mise en scène de " Cymbeline ", de Shakespeare, au Théâtre des Amandiers de Nanterre

Cymbeline , c'est l'histoire d'Imogène, la fille du roi Cymbeline. Elle commence comme un conte. Shakespeare les aimait et s'en servait souvent : il aurait pense-t-on entendu une version ancienne de Blanche-Neige.

Cymbeline est l'histoire d'un père et de sa fille, d'un roi dont la cruauté pour son enfant fait penser à celle du roi Lear, d'une fille qui pourrait ressembler à ces autres héroïnes des drames romanesques de Shakespeare que sont Marina, Perdita, Miranda , filles elles aussi de pères tourmentés et excessifs.

Injustement méconnue du public français , Cymbeline (1609) est une pièce d'actualité en ce début de millénaire puisqu'elle célèbre des événements remontant exactement à 2000 ans. Dans ce drame romanesque qu'il composa dans les dernières années de sa vie, Shakespeare met en scène Cymbeline, roi mythique de Bretagne, contemporain du Christ et, de l'empereur Auguste et précurseur d'Arthur. Véritable conte de fées, on y voit se profiler les ombres de Roméo et Juliette, du Songe d'une nuit d'été , d'Othello ou du Roi Lear, et la trace de conflits antiques entre la barbarie et le monde civilisé, entre l'amour et la fortune, entre la naissance et la mort.

Cymbeline, indique Philippe Calvario, est un chaos, une pièce hybride qui marque le changement d'un millénaire : un monde de transition et de décadences. Elle demeure un mystère mais reste proche des contes de fées de notre enfance . Un des mystères reste l'ambiguïté de tous les personnages ( masculins ? féminins ? ) qui se retrouve déjà dans le titre (une consonance féminine pour un rôle masculin) et leur insatiable quête d'identité.