Georges Perec (1936-1982)

Introduction

Georges Perec naît à Paris, le 7 mars 1936, de parents juifs polonais émigrés. Il fait ses études au lycée Claude Bernard et au lycée Henri IV. Étudiant en lettres et en sociologie, il fréquente la faculté de lettres de Paris. De 1961 à 1978, il occupe un poste de documentaliste en neurophysiologie au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), puis commence à écrire. Il remporte le prix Renaudot pour son premier roman, Les Choses en 1965.

En juin 1967, il entre à l’Oulipo (Ouvroir de Littérature Potentiel) et s’adonne à une écriture de la contrainte dont l’exemple le plus marquant est La Disparition (1969), roman entièrement rédigé sans utiliser la lettre e. Traumatisé par la mort de ses parents – son père meurt au combat, sa mère en déportation – il publie W ou le souvenir d’enfance en 1975, un texte d’inspiration autobiographique écrit à leur mémoire, suivi de Je me souviens en 1978.

Également attiré par le cinéma, Georges Perec prend la caméra en 1974 pour tourner avec Bernard Queysanne l’adaptation de son roman Un homme qui dort (1967) et, en 1979, avec Robert Bober Récits d’Ellis Island, un documentaire sur les émigrants américains d’origines juive ou italienne. En 1979, il écrit les dialogues de Série noire d’Alain Corneau.

 En 1978, est publié son œuvre la plus vaste La Vie mode d’emploi pour laquelle il reçoit le prix Médicis. Suite au succès de cette œuvre, il quitte son emploi au CNRS afin de se consacrer entièrement à l’écriture.

Il meurt le 3 mars 1982. En 2012 paraît le roman Le Condottière dont il avait égaré le manuscrit en 1966 lors d’un déménagement et qui ne fut retrouvé qu’en 1992.

 Figure majeure de la littérature française du XXe siècle Georges Perec a marqué son époque par ses écrits audacieux.

Source bibliographique : Mairie de Paris

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