Hector Malot (1830-1907)

Introduction

Auteur prolifique, Hector Malot (1830-1907) est l’auteur d’une soixantaine de romans. Dès sa venue à Paris, en 1855, il est encouragé par Maupassant et Zola. Ce dernier, au moment de la parution de Sans Famille, livre au Figaro une étude sur le roman contemporain dans laquelle il parle en termes élogieux de l’écrivain Malot: «Après Flaubert, Edmond Goncourt ou Daudet, je ne puis guère nommer, parmi les descendants de Balzac que MM. Hector Malot et Ferdinand Fabre. M. Hector Malot a donné de grandes espérances. Quand il débuta par les Victimes d’amour, vers 1864, on crut à la venue d’un fils direct de Balzac. Les Victimes d’amour, publiées dans le Constitutionnel, eurent pour effet immédiat de révolter les abonnés, ce qui est un symptôme excellent en France.»

Mais Zola regrette que, depuis quelque temps, Malot ait «peu à peu glissé dans la production facile». Émile Zola fait référence au roman Sans Famille publié, dans un premier temps, sous forme de feuilleton dans le journal Le Siècle.

À l’origine, le roman avait été commandé par l’éditeur Hetzel pour sa revue Le Magasin d’éducation et de récréation: l’histoire devait reposer sur le récit du voyage d’un enfant à travers la France. Mais, Hector Malot ne supporte pas les directives de l’éditeur. Libéré des contraintes éditoriales, Sans famille voit le jour après dix années de gestation.

De 1857 à 1859, il habite quelque temps avec ses parents, à Moisselles dans le Val-d’Oise, dans la belle propriété de son demi-frère Monsieur Thomas, où il prépare son roman Les Amants.  Malot est journaliste à L’Opinion nationale et son premier livre, Les Amants, paraît en 1859 et connaît un grand succès.

Homme droit, fidèle en amitié, prompt à défendre la cause des opprimés, Hector Malot est surnommé « Malot-la-Probité » par la journaliste Séverine. Il est l’ami de Jules Vallès qu’il soutient dans son exil londonien, lui apportant aide financière et réconfort moral. C’est grâce à lui que le manuscrit Jacques Vingtras, qui devient L’Enfant, est publié.

Soucieux de jouer un rôle dans le siècle, il milite, par le biais de l’écriture romanesque, pour une révision de la loi sur l’internement en hôpital psychiatrique, pour le rétablissement du divorce — supprimé le {{date}}, au début de la Restauration, par la loi Bonald — pour une reconnaissance des droits de l’enfant naturel, pour une amélioration des conditions de travail, en particulier celles des enfants.

Républicain modéré, il se montre défenseur des libertés. Il meurt le 18 juillet 1907 à Fontenay-sous-Bois et y est inhumé dans le cimetière, où il repose en compagnie de sa première épouse Anna, de son père Jean-Baptiste, de sa fille Lucie, de sa sœur Prudence et de son gendre le général Mesple.

Source bibliographique : lefigaro.fr

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