Herbert George Wells (1866–1946)

Herbert George Wells, plus connu sous le nom H. G. Wells, est né le 21 septembre 1866 à Bromley dans le Kent (Royaume-Uni) 

H. G. Wells est le quatrième et dernier enfant de Joseph Wells, un jardinier devenu joueur de cricket professionnel et commerçant, et de Sarah Neal, une ancienne domestique. Un héritage permet à la famille de racheter un magasin de porcelaines et d’articles de sport dont elle tire un maigre revenu, complété par les cachets de joueur de cricket de Joseph Wells pour le Kent County Cricket Club.

En 1874, âgé de sept ans, H. G. Wells subit un accident qui l’oblige à rester alité avec une jambe cassée. Il passe le temps en lisant les romans de la bibliothèque que lui apporte son père. Il prend goût à la lecture et à l’écriture. La même année, il entre à la Thomas Morley’s Commercial Academy, une école privée fondée en 1849. L’enseignement y est erratique, plus particulièrement axé, comme Wells le raconte plus tard, sur l’écriture calligraphiée et les calculs utiles aux commerçants. Wells y poursuit sa scolarité jusqu’en 1880. Mais en 1877, son père se fracture une jambe et doit abandonner sa carrière sportive, qui représente une part non négligeable des revenus de la famille. Désormais incapables de supporter financièrement leur famille, les Wells placent tour à tour leurs garçons comme apprentis dans différents corps de métiers.

H. G. Wells devient apprenti chez un marchand de tissus, ce qui lui inspirera ses romans Les Roues de la fortune (1896) et Kipps (1905). Quelques temps après, il a la chance d’obtenir une bourse pour étudier la biologie à la Normal School of Science de Londres où il suit les cours de Thomas Henry Huxley, futur grand-père d’Aldous Huxley. S’il perd sa bourse et ne parvient pas à terminer ses études, il réussit tout de même à devenir professeur de sciences naturelles.

En 1891, il se marie avec sa cousine Isabel Mary Wells mais la quitte trois ans plus tard pour Amy Catherine Robbins, une de ses anciennes étudiantes. Le couple se marie en 1895 et donne naissance à deux garçons : George Philip et Frank Richard.

H. G. Wells rencontre le succès dès la parution de son premier roman en 1895, La Machine à explorer le temps. Les années suivantes sont très prolifiques avec L’île du docteur Moreau en 1896, L’Homme invisible en 1897 et La Guerre des mondes en 1898 qui deviendront des grands classiques de la science-fiction.

Au début du XXe siècle, H. G. Wells décide de s’éloigner de ce qu’on appelle à l’époque les « romans scientifiques » pour de se consacrer à la littérature réaliste et satirique à tendance sociale comme Tono-Bungay en 1909 ou L’Histoire de M. Polly en 1910. Il devient également vulgarisateur historique avec son ouvrage en deux parties paru en 1920, Esquisse de l’histoire universelle. Si le livre reçoit un accueil mitigé de la part des historiens, il remporte un grand succès public.

Très engagé politiquement, H. G. Wells défend l’idée de la création d’un État Mondial qui favoriserait le savoir et l’éducation. En 1934, il se déplace aux États-Unis pour rencontrer le président Roosevelt ainsi qu’en URSS pour interviewer Staline pour le magazine New Statesman.

La Seconde guerre mondiale le laisse profondément pessimiste, ce qui transparaît dans son dernier livre paru en 1945, L’esprit au bout du rouleau. H.G Wells meurt de causes inconnues le 13 août 1946, à son domicile à l’âge de 79 ans. Il est aujourd’hui considéré comme l’un des fondateurs de la science-fiction moderne.

Source bibliographique : futura-sciences.com & Wikipedia

 Nous vous invitons à visiter ces sites H.G Wells :