Taha Hussein (1889-1973)

« Taha Hussein est sans doute l’un des plus grands écrivains arabes contemporains. Créateur d’une langue et d’idées nouvelles, celui qu’on appelait le « doyen des lettres arabes » fut l’une des figures les plus originales et les plus puissantes de la pensée et de la littérature arabo-islamique. Lu et commenté dans tout le monde arabe, étudié dans les lycées et les universités, admiré partout où l’on parle l’arabe, Taha Hussein a été traduit dans une douzaine de langues et, son nom ayant franchi la Méditerranée, les universités d’Oxford, de Madrid, de Rome, de Montpellier, d’autres encore, lui ont décerné le titre de docteur honoris causa. Les honneurs dont il a été l’objet et le respect qu’on lui témoigne s’expliquent par l’exemplarité de sa vie et par l’influence décisive que son œuvre a exercée sur plusieurs générations de lecteurs ».

Sayed Attia Abul  Naga : docteur ès lettres (Sorbonne),
agrégé de l’Université, interprète à l’O.N.U., Genève

 

Né le 14 novembre 1889, Taha Hussein, issu d’une famille modeste, perd la vue à l’âge de trois ans. A neuf ans, il récite par coeur le Coran et part à treize ans étudier au Caire. En 1908, il entre à l’université, avant de poursuivre ses études en France. De retour au Caire, il est nommé professeur, avant de devenir le doyen de la faculté de Lettres. Dans cette autobiographie, Taha Hussein se raconte simplement, avec une incomparable poésie. C’est le récit d’un enfant aveugle devenu homme d’action, dont l’existence a été consacrée à l’éducation d’un peuple ignorant et à faire connaître la culture arabe par-delà les frontières.

Taha Hussein est  mort le 28 octobre 1973 au Caire .

Source bibliographique : Universalis.fr

 

Le livre des jours 

« Le livre des jours » , son autobiographie, est l’œuvre la plus connue de Taha Hussein (1889-1973), le plus grand écrivain arabe de son temps. Né dans un village de la Moyenne-Égypte, devenu aveugle à l’âge de trois ans, Taha Hussein fit ses études à la célèbre université islamique d’el Azhar, au Caire, puis à la jeune université égyptienne, enfin à la Sorbonne. Il fut l’organisateur de l’enseignement moderne en Égypte. Mais il était avant tout un écrivain. Il a été le rénovateur de la littérature arabe, tant par ses idées que par son art et par son style. L’oeuvre de Taha Hussein et, en particulier, Le livre des jours, qui a été traduit dans de très nombreuses langues, connaît un rayonnement universel. Lui-même a traduit en arabe Sophocle, Racine et André Gide.

 

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