Biographie de Georges Courteline(1858-1929)
1858 | Le 25 juin, Georges Moineau naît à Tours. C'est le second fils de Joseph-Désiré Moineau (dit Jules Moinaux), sténographe au Palais de justice de Paris, chroniqueur à La Gazette des tribunaux, humoriste et auteur dramatique. |
1858-1870 | Enfance entre Paris et Tours chez ses grands-parents. |
1871 | En mai, la famille Moinaux quitte Paris et La Commune et se réfugie à Iverny, près de Meaux. Georges Moineau est mis en pension au collège de Meaux. |
1871-1876 | Etudes secondaires jusqu’à la première partie du baccalauréat. Assez bon élève, Georges ne supporte pas d’être interne. |
1876-1877 | Fin de ses études (classe de philosophie) à Paris au collège Rollin. Echec à la seconde partie du baccalauréat. |
1877-1879 | Obligé de travailler, Georges trouve une place au service des fiches des " Bouillons Duval ". |
1879-1880 | Il fait son service militaire au 13e régiment de chasseurs à cheval de Bar-le-Duc. Après quelques mois, il obtient un congé de convalescence à Paris, puis est réformé. |
1880 | Grâce à son ami Flourens, Jules Moinaux fait entrer son fils au service des cultes du ministère de l’intérieur. Courteline y restera jusqu’en 1894. |
1881 | avec Jacques Madeleine et Georges Millet, il fonde la revue Paris moderne, revue de poètes, sous le pseudonyme de Georges Courteline. Il y publie des poèmes et des contes dans le genre érotique de son Maître et ami Catulle Mendès. |
1883 -1885 | Courteline entre comme chroniqueur aux Petites Nouvelles quotidiennes. |
1884 | premier ouvrage édité de Courteline Les Chroniques de Georges Courteline, àla librairie des Petites Nouvelles quotidiennes. 19 juin : grâce au succès d’une chronique " militaire " La Soupe, édition d’une série de " Souvenirs de l’escadron " (jusqu’en juin 1885). |
1885 | (31 mai) Courteline fait partie de ceux qui entourent le cercueil de Victor Hugo sous l’Arc de Triomphe. |
1886 | Parution des Gaîtés de l’escadron (Marpon-Flammarion). |
1887 | parution du 51e Chasseurs (Marpon-Flammarion). |
1885-1887 | Série de chroniques : Les Femmes d’amis, aux Petites Nouvelles, puis à La Vie moderne |
1888 | Les Femmes d’amis (Marpon-Flammarion). Le Train de 8 h47 paraît dans la Vie moderne, puis chez Marpon-Flammarion. |
1890-1894 | Il donne des chroniques régulières – Ombres Parisiennes – à L’Echo de Paris, signées Jean de la Butte, en l’honneur de Montmartre. Il y publie sous le nom de Courteline ses meilleurs contes, Messieurs les ronds-de-cuir en feuilleton d’août 1891 à mars 1892 et Les Hannetons (qui deviendront, vingt ans plus tard Les Linottes) du 26 juillet au 2 septembre 1893. |
1890 | Parution de Madelon, Margot et Cie et de Potiron (Marpon-Flammarion). |
1891 | (8-9 juin) : Débuts de Courteline au théâtre avec Lidoire, un acte joué à la fin du septième spectacle (saison 1890-1891) du Théâtre Libre d’Antoine. |
1892 | (7-11 juillet) : Parution de la nouvelle Boubouroche dans L’Echo de Paris. Lidoire et la Biscotte, nouvelles (Flammarion). |
1892 | (16 avril) : au Nouveau Théâtre, création d’une revue en quinze tableaux, signée de Catulle Mendès et de Georges Courteline : Les Joyeuses Commères de Paris. Deux actrices de cette pièce joueront un grand rôle dans sa vie : Suzanne Fleury, dite Berty, qui deviendra la première Madame Courteline, et Jeanne Bernheim, dite Brécourt, qui sera la seconde. |
1893 | Parution de Messieurs les ronds-de-cuir avec unepréface de Marcel Schwob (Flammarion). (27-28 avril) : Création de Boubouroche, pièce en deux actes, au Théâtre Libre. |
1894 | (14 décembre) : Au Théâtre d’Application a lieu la première de La Peur des coups (avec Suzanne Berty dans le rôle féminin). Parution de Ah! Jeunesse !... (Flammarion). |
1895 | (18 février) : Au théâtre de l’Ambigu, première des Gaîtés de l’escadron, " revue militaire en trois actes et neuf tableaux " (écrite en collaboration avec Edouard Norès). (3 décembre) : Mort de son père Jules Moinaux. |
1895-1896 | Chroniques de Courteline au Journal. |
1896 | (24 août) : Création au Carillon d’Un client sérieux. |
1897 | (15 mars) : Au théâtre du Grand-Guignol : Hortense, couche-toi ! " saynète mêlée de chœurs ". (13 avril): Au Grand-Guignol : Monsieur Badin. (29 septembre) : Ouverture du Théâtre Antoine avec Boubouroche. (10 octobre) : Au Grand-Guignol : Théodore cherche des allumettes. |
1898 | (7février) : Au Grand-Guignol : Les Boulingrin. |
1899 | (27 janvier) : Au Théâtre Antoine : Le Gendarme est sans pitié. (2 février) : Courteline est décoré de La Légion d’honneur. (18 mai) : reprise des Gaîtés de l’escadron au Théâtre Antoine. (16 décembre) : Au Gymnase : Le Commissaire est bon enfant. |
1900 | (9février) : Le Commissaire est bon enfant au Théâtre Antoine. (12 décembre) : au Théâtre Antoine : L’Article 330. |
1901 | Première édition collective du Théâtre de Courteline sous le titre : Les Marionnettes de la vie (1 volume, Flammarion). (26 novembre) : Les Balances, au Théâtre Antoine. |
1902 | (mai) : Mort de Madame Georges Courteline. |
1903 | Courteline quitte le quartier Montmartre et s’installe au 43, avenue de Saint-Mandé. (25 novembre) : La Paix chez soi, au Théâtre Antoine. |
1905 | (15 janvier) : A la Comédie-Française pour le 283e anniversaire de la naissance de Molière : La Conversion d’Alceste, pièce enun acte et en vers, écrite à la fin de 1902. |
1906 | (1er janvier) : Représentée à la Boite à Fursy : Mentons bleus, scène de la vie de cabots (pièce écrite en collaboration avec Dominique Bonnaud). (5 juillet) : La Paix chez soi fait partie du répertoire de la Comédie-Française. |
1907 | (15mai) : Mort de Madame Jules Moinaux. (2 décembre) : Mariage de Courteline avec Jeanne Brécourt. |
1909 | (27 février) : Théâtre de la Renaissance (directeur Lucien Guitry) : première de La Cruche ou J’en ai plein le dos de Margot, pièce endeux actes écrite en collaboration avec Pierre Wolff. |
1910 | (21 février) : Boubouroche entre dans le répertoire de la Comédie-Française. |
1912 | (octobre) : Les Linottes paraissent chez Flammarion. |
1913 | (printemps) : Voyage en Afrique du Nord et en Italie. (été) Voyage en Belgique, Hollande, Allemagne, Norvège. |
1914 | (avril-mai) : Voyage en Afrique et en Espagne. |
1914-1918 | Durant cette période, Courteline et sa femme vivent à Tours et fréquentent Anatole France et Lucien Guitry. |
1917 | Parution de La Philosophie de Courteline (Flammarion). |
1918 | Deuxième édition collective du Théâtre en deux volumes (Flammarion). |
1919 | (5 février) : Représentation de La Cruche à la Comédie-Française. |
1921 | (4 août): Courteline est fait commandeur de la Légion d’honneur. |
1922 | Deuxième édition revue et augmentée de La Philosophie de Courteline. |
1925-1927 | Après corrections et annotations de ses Oeuvres complètes, première édition collective en 13 volumes (Bernouard). |
1925 | (7 janvier) : Amputation de la jambe droite au-dessus du genou (à l’hôpital Péan). |
1926 | (24 juin) : Grand prix d’Académie à Courteline. (24 novembre) : Courteline est élu à l’Académie Goncourt au siège de Gustave Geffroy. |
1927 | (21 novembre-2 décembre) : Exposition à la galerie Bernheim de la collection Courteline " Musée des horreurs ". |
1929 | Chez Flammarion, troisième édition collective du Théâtre en trois volumes. (23 juin) : Amputation de la jambe gauche (à l’hôpital Péan). Le 25 juin, mort de Georges Courteline à soixante et onze ans. |
Noëlle Benhamou
