Paul Auster (né en 1947)

Paul Auster est né le 3 février 1947 à Newark (New Jersey), de parents nés aux États-Unis mais originaires d’Europe centrale. Très tôt au contact des livres par l’intermédiaire de la bibliothèque de son oncle traducteur, Allen Mandelbaum, il commença à écrire à l’âge de douze ans, des poèmes. Il fit un premier voyage en Europe (Italie, Espagne, Paris et Dublin, en l’honneur de James Joyce). Puis il commença des études à l’université Columbia de New York. En 1966, il rencontra Lydia Davis qui, étudiante à ‘’Barnard College’’, était une lectrice passionnée de Beckett et dont le père, professeur d’anglais, présenta Paul Auster au poète français Francis Ponge. Il écrivit de brillants articles sur des livres, sur des écrivains (Knut Hamsun, Kafka ou Jacques Dupin) et sur des films dans ‘’The Columbia daily spectator’’ et commença à traduire des écrivains français (Dupin, Du Bouchet). En 1969, il obtint une maîtrise en anglais et en littérature comparée. Grâce à un bon tirage, il échappa au service militaire et à la guerre au Viet-Nam. Il commença de premières versions de romans : ‘’In the country of the last days’’ et ‘’Moon palace’’ car il confia : «Mon rêve a toujours été, depuis le début, d’écrire des romans car cela vous donne, plus que n’importe quoi d’autre, l’occasion d’explorer tous les aspects de vous-même.»

Diplômé en 1970, il s’envole pour Paris où il gagne sa vie en traduisant des poètes français, tels qu’André du Bouchet, Stéphane Mallarmé et Jacques Dupin, tout en écrivant ses premiers récits pour diverses revues. Quatre ans plus tard, il quitte la France pour revenir aux États-Unis et se consacrer à l’écriture. Il emménage avec sa jeune épouse, l’écrivaine Lydia Davis, avec qui il a un fils, et sort son premier recueil de poésie, Unearth (1974). Les débuts sont toutefois difficiles, le poète parvenant à sortir la tête hors de l’eau uniquement grâce au petit héritage de son père. Après la publication de 4 recueils poétiques, Paul Auster rédige ses mémoires dans L’Invention de la solitude (1982). Deux ans plus tard, il s’essaie au roman policier en publiant Fausse Balle (1982) sous le nom de plume Paul Benjamin. Il faut attendre 1985 pour que l’auteur connaisse enfin le succès avec la sortie de La Cité de verre (1985), premier volume de sa Trilogie new-yorkaise. Il poursuit son écriture avec les deux suites, Revenants (1986) et La Chambre dérobée (1986), se faisant connaître non seulement aux États-Unis, mais aussi à l’international, marquant le début d’une brillante carrière.

Son œuvre, aujourd’hui traduite dans le monde entier, est publiée en France par Actes Sud. On y retrouve notamment la Trilogie new-yorkaise (1991), Léviathan (prix Médicis étranger 1993), et plus récemment 4 3 2 1 (prix du Livre Inter étranger 2018) ainsi que Burning Boy (2021).

Source bibliographique Actes Sud & Fnac

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