Spirales de Tatiana de Rosnay

Tatiana de Rosnay, coup de pouce d’alalettre en janvier 2002, publie Spirales, son septième roman.

Quatrième de couverture

Hélène est une femme sans histoires à la vie lisse. Un jour, sur un coup de tête, elle trompe son mari pour la première fois avec un inconnu. L’adultère vire au cauchemar quand, au lit, l’amant sans nom meurt d’une crise cardiaque. Hélène s’enfuit, décidée à ne jamais en parler, et surtout, à tout oublier. Mais dans l’affolement, elle laisse son sac à main avec ses papiers dans la chambre de l’inconnu. Happée par une spirale infernale, Hélène ira très loin pour sauver les apparences à tout prix. Jusque où ?

Dans ce septième roman, un thriller «psy » au suspense hitchcockien, Tatiana de Rosnay explore les arcanes de la bonne conscience, la frontière fragile entre le bien et le mal.

Fascinant

Hélène, la cinquantaine sereine, mène une vie paisible auprès de son mari, de son fils, de sa fille et de ses petits-enfants. C’est une épouse modèle, une femme parfaite.

Un jour d’été caniculaire à Paris,  elle croise le chemin d’un homme qui ne cache guère ses intentions. Troublée, elle cède à la tentation et se retrouve dans le lit de cet inconnu.

Hélas, l’homme succombe à une crise cardiaque ! Paniquée, Hélène s’enfuit. Elle oublie juste son sac .

En une seconde sa vie paisible vire au cauchemar.

Avec ses phrase courtes et rythmées, ses multiples rebondissements, Tatiana de Rosnay nous entraîne dans une course folle. On vibre avec Hélène et on tremble pour elle. L’ambiance est étouffante.

Avec Spirales, Tatiana de Rosnay nous emprisonne dans un piège dont on ne peut s’enfuir avant la dernière page. Un livre fascinant.

Guy Jacquemelle

Extrait

« Elle avait décidé, après sa longue douche, que tout irait bien. Personne ne l’avait suivie. Personne ne saura jamais rien. Elle n’avait touché à rien, même pas au téléphone, personne ne trouverait ses empreintes. Elle allait tout oublier. Le corps à corps, la mort inattendue, la fuite éperdue sous la pluie jusque chez elle. Tout cela était fini. Du passé. Rangé. Classé. Combien de temps ce macchabée allait-il rester allongé sur le lit dans la chaleur de la nuit ? Ce n’était plus son affaire. Elle n’y penserait plus jamais. C’était comme si elle n’avait jamais mis les pieds là bas. »

En savoir plus: