Fourrure d’Adélaïde de Clermont-Tonnerre

Présentation de l’éditeur

C’est en passant devant un kiosque à journaux du boulevard Pierre-Seymard, à Nice, qu’Ondine apprend le suicide de sa mère, la grande écrivaine Zita Chalitzine. On l’a retrouvée dans une voiture enveloppée dans un magnifique manteau de fourrure blanc. Zita, qui avait passé sa vie à faire scandale, ne se départ pas de sa réputation. Et juste avant de disparaître, elle faisait encore parler d’elle : elle n’aurait été qu’un prête-nom aux livres qui ont fait son succès. Ondine ne veut rien savoir de sa génitrice qui n’a été qu’une pâle imitation de ce que devrait être une mère et qui n’a jamais voulu lui dire qui était son père. Et pourtant, en rangeant les affaires de Zita, après enterrement, Ondine découvre le dernier livre de sa mère, non publié, son autobiographie.

Le lecteur entre alors de plein fouet dans la vie extraordinaire de Zita, petite fille pauvre, élevée dans la loge de son énorme mère, Madame Lourdes.

Devenue la protégée de la famille propriétaire de l’immeuble dans lequel elle vit, elle découvre la haute société, la vie facile de ceux qui ont les moyens, la culture, la finesse. Après son bac, elle gagne son indépendance en devenant une des filles de Madame Claude et par la même occasion la maîtresse du grand auteur Romain Kiev. Coqueluche du tout-Paris des années 1970, elle illustre ce temps où tout était possible.

Les fêtes, les drogues, Yves Saint-Laurent, les belles voitures, on suit Zita dans un tourbillon d’avant crise. Mais aussi dans sa chute, dans sa déchéance. Lorsque l’on est monté si haut, on ne peut que redescendre très bas.

 

Adélaïde de Clermont-Tonnerre :

Née une année de sécheresse historique, Adélaïde, ancienne élève de l’École normale supérieure, s’essaya à la banque d’affaires en France et au Mexique avant de devenir chroniqueuse et journaliste. Après avoir écrit bien des, histoires restées sans dénouement, elle publie Fourrure, son premier roman.

« Fourrure », d’Adélaïde de Clermont-Tonnerre, éd. Stock, 576 pages, 23 euros

 

La presse en parle

Paris Match – Aurélie Raya (02 février 2010)

On devine aussi une jubilation dans son écriture décomplexée, peu intellectuelle, au style direct. Un ­rebondissement suit l’autre. … « Fourrure » est donc l’accessoire indispensable de l’hiver 2010. Et des saisons futures. Les bonnes histoires, comme les beaux ­vêtements, sont indémodables.

Article de Paris Match

 

Nouvel Observateur – Claire Julliard (11 février 2010)

Truffé de clins d’oeil, «Fourrure» est un bonheur de lecture. Ample, insolent, romanesque à souhait, il ressemble peu à un premier roman. Et pour cause : Adélaïde de Clermont-Tonnerre en a déjà écrit quelques-uns avant de se lancer dans l’arène.

Article du Nouvel Obs

 

Goncourt du Premier roman 2010

L’Académie Goncourt a publié mardi 2 février 2010 sa dernière sélection pour son prix du Premier roman 2010.

« Fourrure » d’Adélaïde de Clermont-Tonnerre fait partie de cette sélection en compagnie de :

« HHhH » de Laurent Binet (Grasset)

« Un sentiment » de Natacha Cucheval (Fayard)

« La peine du menuisier » de Marie Le Gall (Phébus)

Le prix sera décerné le mardi 2 mars 2010.