Au nom du père, du fils et du rock’n’roll d’Harold Cobert

Après « Dieu surfe au Pays-Basque », Harold Cobert reprend les thèmes du surf et de la paternité , avec un clin d’œil amusé aux pères jésuites de Saint-Joseph de Tivoli où il a été collégien et lycéen.

« Au nom du père, du fils et du rock’n’roll » est un roman qui commence presque par la fin. Victor, surfeur rebelle, insulte Christian, son père . Ce dernier, silencieux, impuissant face à l’agressivité de ce fils d’un mètre quatre-vingt-deux, attend que l’orage passe en espérant des jours meilleurs.

Au nom du père, du fils et du rock’n’roll

Flashback. Nous découvrons les itinéraires croisés de deux adolescents indomptables, un père et son fils, l’un dans les années 1960 et l’autre aujourd’hui.

Christian a grandi, en banlieue parisienne, aux côtés d’un père violent qui très vite délaisse le foyer familial. Le jeune garçon apprend à se débrouiller seul et à subvenir aux besoins de sa famille. Elève brillant, il rentre en Math Sup au Lycée Henri IV, où les «petits parisiens de bonne famille » le regardent avec dédain . Qu’importe! Il se classe parmi les premiers et peut espérer intégrer une Grande Ecole. La rencontre de quatre joyeux compères bordelais et leur passion commune pour le rock l’éloigneront de cette voie royale trop facile. Il va devenir M. Best, le roi des platines et une des personnalités incontournables de la vie nocturne parisienne.

Christian rencontre Lorraine. Nait alors très vite Victor. Enfant turbulent et provocateur, Victor marqué par la séparation de ses parents devient un adolescent orgueilleux et égoïste, un bourreau des cœurs, un surfeur casse-cou.

Les deux hommes qui se retrouvent au Québec, où Victor démarre une année universitaire, ne savent pas encore qu’ils ont rendez-vous avec leur destin.

Incompréhension, égoïsme, jugement hâtif, révolte, besoin d’exister, remords, opposition, absence de reconnaissance, complicité, regrets… : Harold Cobert raconte avec pudeur et intelligence, humour et nostalgie les relations tendues entre un père et son fils.

Harold Cobert
Harold Cobert- Copyright EHO

« Au nom du père, du fils et du rock’n’roll » est aussi un hymne aux Stones, aux Doors, à Jimmy Hendrix, David Bowie, Led Zeppelin … dont les voix et les musiques nous accompagnent tout au long des 240 pages de ce rock-roman endiablé.

Superbe hommage d’un fils turbulent et rebelle. Une quête très juste et pleine de charme sur le lien de filiation. Surf, sexe, passion, révolte & Rock’n’roll . A lire passionnément !

Guy Jacquemelle

 

A la fin du roman, vous découvrirez la BOL ( Bande Originale du Livre) : toutes les musiques qui ont acompagné Harold Cobert pendant l’écriture de son roman ainsi que les 22 meilleurs morceaux de l’histoire du rock’n’roll selon le père de l’auteur (« véritable Christian de son époque »)

 

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En savoir plus:

Le site des Editions Héloïse d’Ormesson

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